L'Aikido ?


Test: Aikido-compatible?

1.   Faire une activité physique te terrifie ?

2.   As-tu besoin de te confronter aux autres pour progresser ?

3.   Envisages-tu de devenir maître du monde ?

4.   Penses-tu que les occasions de rencontres et de communication sont déjà trop nombreuses ?

5.   Es-tu apparenté avec Superman ou Superwoman ?

6.   Pour toi, gagner en confiance en soi, concentration et améliorer ta gestion du stress est inutile ?

7.   Intégrer des notions de self-défense et améliorer tes réflexes ne t’apporterait rien ? 


Si tu as répondu NON à la plupart des questions, il faut venir essayer l'Aikido dans notre dojo !

L'Aikido en résumé, c'est quoi?
La recherche de l'idéal de pureté par le geste..

Calligraphie AIKIDO
L’AÏKIDO est un art martial basé sur la non-violence, la non-opposition et l’utilisation de la force et de l’énergie du partenaire. Il ne fait pas appel à la force physique, et peut être pratiqué par chacun d’entre nous, enfant ou adulte. 


L’AÏKIDO est une discipline éducative par excellence qui permet aux jeunes de s’exprimer pleinement.
Les possibilités offertes par la variété des techniques favorisent la recherche personnelle et développent l’esprit de logique et de simplicité : le pratiquant apprend la sincérité de l’action et le courage. De même, il apprend l’humilité engendrée par la pratique de tout art martial, il acquiert le respect et l’estime de soi-même et de l’autre (professeurs et partenaires).

L’initiation à l’AÏKIDO se fait par l’apprentissage des déplacements dans l’espace, puis des techniques de base. Le pratiquant acquiert le sens de l’équilibre et de la coordination et apprend peu à peu à maîtriser son corps, qui se développera de façon harmonieuse. La pratique améliore également l’endurance à l’effort physiqueLes principales techniques de l’AÏKIDO sont caractérisées par le dynamisme, le contact et l'équilibre.

Les entraînements doivent permettre détente et décontraction mais aussi développer volonté et discipline, perfectionner les différentes perceptions sensorielles, l’activité motrice, la connaissance de l’image corporelle, la perception du geste.



Chacun peut pratiquer et évoluer à son propre rythme car l’esprit de compétition n’existe pas en AÏKIDO qui n’enseigne qu’une victoire : la victoire sur soi-même.

Je veux en savoir encore plus!
Un art martial non violent

L’Aïkido est un art martial en forme de self-défense avec des techniques particulières qui permettent de préserver l’intégrité de l’adversaire. C’est le principe de non-violence qui prédomine. Obtenir le désarmement volontaire de l’agresseur est à la fois l’objectif et la méthode de l’Aïkido.
Les rôles de UKE (celui qui attaque) et de TORI (qui est attaqué et applique la technique) sont indissociables. Ce mode de travail spécifique est basé sur le développement de l’entraide plutôt que sur la compétition.
L’aïkidoka (celui qui pratique l’Aïkido) apprend à utiliser la force et l’énergie de son assaillant en la retournant contre ce dernier. Il s’agit de décourager son adversaire et non de le détruire.
Toutes les techniques d’Aïkido s’inscrivent dans une série de mouvements circulaires destinés à rejeter toutes les formes d’agressivité dans le vide. Ces techniques se pratiquent indifféremment à genoux, debout, à droite, à gauche.



« Recherche pour l’unification des énergies vitales »
C’est en effectuant la synthèse de toutes les techniques des arts martiaux et des valeurs morales de l’Être Humain que Morihei UESHIBA créa l’Aïkido :
 AI : union, unification, harmonie
 KI : énergie vitale
 DO : voie, perspective, recherche
Dépassant l’aspect sportif, cette discipline est essentiellement basée sur une philosophie de non-violence. Sa pratique régulière vise à mieux communiquer en favorisant le développement harmonieux de chacun. Son objectif n’est pas la destruction de l’adversaire, ni même la dissuasion par la crainte, mais au contraire, un échange d’énergie propre à désamorcer l’agression et à évacuer la situation de conflit.
L’aïkidoka qui utilise prioritairement l’esquive, guide l’attaque de son partenaire en le contrôlant au maximum jusqu’au point de déséquilibre. À ce moment-là, l’aïkidoka a le choix entre la projection et l’immobilisation en fonction de l’efficacité recherchée.
L’Aïkido est un engagement sur la voie de l’harmonisation qui suppose la recherche permanente de l’attitude juste au juste moment, la pureté du geste et de la pensée pour atteindre un idéal de perfection qui allie nature et culture, corps et esprit.

Une discipline traditionnelle …

La tenue traditionnelle pour la pratique de l’Aïkido est composée du KIMONO attaché grâce à une ceinture ou OBI et de l’HAKAMA, sorte de jupe-culotte noire qui fait partie de la tenue traditionnelle japonaise et qui complète la tenue des pratiquants confirmés. Les ZORI sont des sandales de paille que l’on porte pour s’avancer jusqu’au TATAMI.
Le travail de l’Aïkido est composé de plusieurs formes :
 Le travail « mains nues » est la forme traditionnelle de travail
 TACHI WAZA : les deux partenaires sont debout
 HAMMI HANDACHI WAZA :
 UKE (l’attaquant) est debout
 TORI (l’attaqué) est à genoux
 SUWARI WAZA : les deux partenaires sont à genoux
 Le travail à mains nues contre armes se fait essentiellement contre le couteau, mais aussi contre le bâton ou le sabre
 L’étude du JO (bâton) et du KEN ou sabre de bois complète l’enseignement.
La progression se fait à son rythme, il n’y a pas de compétition. Elle est jalonnée par grades appelés KYU, du 6e au 1er. Après le passage du 1er KYU, le DAN (ceinture noire) est décerné à la suite d’un examen technique devant une commission de hauts gradés. Les grades DAN sont délivrés chacun, après plusieurs années de pratique, au cours d’examens organisés au plan régional, inter-régional ou national, en fonction des niveaux.




… pour lutter contre les agressions modernes

Chaque séance commence par un salut général. Il s’agit d’évacuer la tension du quotidien, de se vider de son stress et de combattre tout sentiment d’insécurité. Quand on vient faire de l’Aïkido, on fait abstraction de l’environnement extérieur. Cette discipline favorise l’évacuation des problèmes.
L’Aïkido permet une meilleure réaction dans les situations d’agression en supprimant les craintes. Il apporte aussi quelques clés pour avoir tout simplement confiance en soi. Il développe des facultés de concentration et de maîtrise de soi.

Sur le plan physique, cette pratique développe la souplesse, favorise le relâchement musculaire et améliore le placement du corps. Il a pour but de développer l’endurance, la résistance à la fatigue et il augmente le dynamisme.





 Qu'est-ce que l’Aïkido peut apporter aux enfants et aux ados?

- Une activité sans compétition
- Développement de la confiance en soi
- une activité développant des notions d’harmonie, de tolérance et de respect




1. A quel âge peut-on débuter la pratique de cette discipline ?

 L’Aïkido est un art martial qui se caractérise par l’absence de compétition. Les techniques employées conduisent la force de l’adversaire au lieu de s’opposer à elle. Les clubs reçoivent les enfants à partir de 6-7 ans, parfois plus jeunes, toujours encadrés par des professeurs diplômés.

2. Combien de temps par semaine faut-il en moyenne, consacrer à cette discipline ?

 A l’encontre de tous les sports qui nécessitent de long et fastidieux entraînements, l’Aïkido peut se pratiquer une ou deux fois par semaine dans le club. Des stages départementaux, ou régionaux donnent l’occasion aux pratiquants de rencontrer d’autres aïkidoka encadrés par des délégués techniques chargés de l’enseignement.

3. Quel coût pour l’équipement ?

L’Aïkido se pratique avec un kimono de type "judo" et une ceinture ce qui réduit considérablement le budget en matière d’équipement. Après 3 ou 4 ans de pratique, le port du "hakama" (jupe culotte noir) pourra être envisagé à la demande du professeur.

4. Comment se déroule une séance ?

 Une séance d’Aïkido se réalise en 3 phases :
 L’échauffement
 Il vise à préparer à partir d’étirement et de mobilisation articulaire la pratique en toute sécurité.
 Le cours proprement-dit
 C’est le moment de l’étude des techniques de l’Aïkido. Les situations d’apprentissage sont adaptées en fonction des tranches d’âge, centrées sur le plaisir de l’enfant en utilisant des situations ludiques.
 La fin de séance
 C’est un moment d’expression pour l’enfant et d’évaluation pour le professeur avant le retour au calme marquant la fin de la séance.
Les enfants passent des grades devant leur professeur reconnaissant ainsi leurs progrès. Il faut être âgé de 16 ans minimum pour présenter sa ceinture noire.

5. Quels principes l’enfant va pouvoir apprendre en pratiquant cette discipline ?

 Aux différents principes liés aux arts martiaux, droiture, esprit courageux et audacieux, la courtoisie, l’honneur, la loyauté il faut rajouter le contrôle de soi-même de son adversaire et l’esprit de groupe.

6. Quels bienfaits l’enfant va pouvoir retirer de la pratique de cette discipline ?

A partir d’une simulation d’attaque, l’Aïkido banalise l’agression et conduit le pratiquant vers une réponse adaptée. Il ne s’agit plus de fuir face à l’agresseur mais bien -dans un premier temps- de faire face avant de se déplacer et d’esquiver. Cette discipline apporte à l’enfant le calme, le bien-être, une meilleure concentration, une anticipation et une vivacité d’esprit.

7. Quels peuvent en être les inconvénients ou les handicaps ... ?

Comme l’ensemble des arts martiaux, la pratique de l’Aïkido nécessite l’acceptation d’un risque d’accident. Mais, les clubs, les professeurs connaissent bien ou se situent les limites, et l’Aïkido est une discipline ou bien peu d’accident sont recensés.


ORIGINE DE L’ AÏKIDO

L’Aïkido a été fondé par Morihei Ueshiba.


Né le 14 décembre 1883, il était de faible constitution, souvent malade et très nerveux. Dès son plus jeune âge, il fut fortement attiré par la religion. Ses parents l’encouragèrent à poursuivre des activités physiques, tels que le Sumo et la natation afin d’équilibrer cette tendance. A vingt ans, il se rend à Tokyo et passe ses soirées à étudier les anciennes techniques de Ju-Jitsu, en particulier celle de l’École Kito, sous la direction du Maître Tozawa. Parallèlement, il pratique le Ken-Jutsu (sabre) dans un dojo de Shinkage Ryu (Ecole Shinkage).
Après être tombé malade, il décide de se forger un corps neuf et solide. Il s’astreint à un entraînement dur et progressif basé sur la condition physique et la force pure. Bien que de petite taille (1,54 m), il était beaucoup plus fort que la moyenne. Mais, la seule force physique ne le satisfaisant pas, il se rendit à Sakai, afin d’y étudier le sabre de l’Ecole Yagyu sous la conduite de Maître Nakaï.
En 1903, Maître Ueshiba s’engage dans l’armée. Très vite, il devint le premier en tous genres d’exercices et plus particulièrement en Juken-Jutsu (combat à la baïonnette).
En février 1915, au cours d’un voyage il rencontre le grand Maître de l’Ecole Daïto : Sokaku Takeda. Ce dernier décida de lui enseigner les techniques secrètes de Daitoryu. Dès son retour, il ouvre un dojo et invite le Maître Takeda. Il lui construit une maison et s’occupe totalement de lui.
En novembre 1919, il rencontre un grand Maître mystique doué de rares pouvoirs spirituels : Wanisaburo Deguchi. Pour lui, cette rencontre fut capitale car il avait conscience que s’il maîtrisait la force et la technique, son énergie spirituelle restait fragile et chancelante à la moindre épreuve psychologique.
Très peiné par la disparition de son père, survenue le 2 janvier 1920, Maître Ueshiba passa quelques mois à méditer puis il décida de s’installer à Ayabe, dans le temple de l’Omoto-Kyo, afin d’étudier sous la direction de Wanisaburo Deguchi. Ce dernier, pacifiste convaincu, quitte le Japon le 13 février 1924, avec quelques disciples dont Maître Morihei Ueshiba, avec l’intention de bâtir en Mongolie, où s’affrontaient les armées chinoises et japonaises, un Royaume de la Paix. Ils échouèrent dans leur tentative et furent prisonniers des armées chinoises pendant plusieurs mois.
De retour au Japon, Maître Ueshiba reprit avec encore plus d’intensité qu’auparavant ses recherches sur le Budo et sa vie d’ascétisme.
C’est à cette époque qu’il comprit que le vrai Budo n’est pas de vaincre un adversaire par la force mais de garder la paix en ce monde, d’accepter et de favoriser l’épanouissement de tous les êtres. Si la recherche spirituelle est présente dans tous les arts martiaux japonais, jamais personne ne l’avait approfondie jusqu’à englober en son sein l’amour de l’humanité.
C’est de toutes ces rencontres et expériences techniques ou philosophiques que naîtra l’Aïkido en 1925.
Dès 1926, le nom de Ueshiba commençait à être connu et d’éminents Budokas ainsi que d’importantes personnalités du monde politique ou militaire lui rendirent visite.
Il s’installa en avril 1931 à Wakamatsu-cho, un quartier de Tokyo, dans un dojo nouvellement construit qui prit le nom de Kobukan.
Pendant les années de guerre, Maître Ueshiba se retira à Iwama, à 120 kilomètres de Tokyo, où se trouve actuellement le sanctuaire de l’Aïkido (Aïki Jinja).
En 1946, les Américains ayant interdit la pratique de tous les arts martiaux au Japon, le dojo de Tokyo fut fermé jusqu’en 1948, date à laquelle il prit le nom d’Aïkikaï.
L’Aïkido fut le premier art martial qui reçut l’autorisation de reprendre la pratique en raison de sa tendance pacifiste.
Dès lors, le nombre des élèves ne fit qu’augmenter, et c’est à cette époque que naquit vraiment la forme moderne de l’Aïkido.
Dans les années 50 et 60, Maître Ueshiba laissera de plus en plus le soin de l’enseignement à ses meilleurs disciples qui créérent de nombreux dojos de par le Japon ou émigrèrent à l’étranger, ainsi qu’à son fils, Kisshomaru Ueshiba qui, en 1967, devient Directeur Général de la Fondation Aïkikaï.
Lorsque le vénérable Maître s’éteignit le 26 avril 1969, l’Aïkido s’était répandu à travers le monde et était pratiqué par des centaines de milliers de personnes sur les cinq continents.

DÉVELOPPEMENT DE L’AÏKIDO EN FRANCE


(http://combat.blog.lemonde.fr/2012/01/06/aikido-du-geste-pur-nait-la-grace/)

La France est le pays au monde où l’Aïkido est le plus implanté.
Il y a été pour la première fois présenté en 1951 par Maître Minoru Mochizuki et s’est dans un premier temps, développé grâce aux professeurs de Judo, fortement intéressés par cette nouvelle discipline.
Rapidement toutefois l’Aïkido prit son autonomie en bénéficiant de l’enseignement des délégués successifs de l’Aïkikaï que furent Maîtres Abe, Noro, Nakazono et Tamura, puis de professeurs français comme Christian Tissier Shihan et Franck Noel, eux-mêmes formés au Japon.
Le développement de la discipline a été continu depuis lors et s’est effectué dans un cadre fédéral qui n’a cessé d’évoluer pour s’adapter au mieux à une réalité en plein devenir.
Aujourd’hui, la F.F.A.A.A. fondée en 1983, agréée par Jeunesse et Sports, membre de la Fédération Internationale d’Aïkido, compte environ 800 clubs et 25 000 pratiquants.